Les forces de l'ordre ont interpellé 18 personnes, ce mardi 26 septembre, dans le cadre de l’enquête ouverte pour l’incendie de la mairie et du poste de police municipale de Persan pendant les émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel.
Dix-huit personnes ont été interpellées mardi après l'incendie qui avait entièrement détruit la mairie de Persan (Val-d'Oise) et endommagé le poste de police municipale lors des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel fin juin, a annoncé le procureur de Pontoise. La section de recherches (SR) de Versailles , saisie, renforcée d'enquêteurs de la SR de Paris et du groupement de gendarmerie du Val-d'Oise, ont procédé "à l'interpellation de 18 personnes et à leur placement en garde à vue", indique le procureur Pierre Sennès dans un communiqué.
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Des perquisitions à domicile
Plusieurs perquisitions ont été réalisées à leurs domiciles. "Pendant le temps des gardes à vue, les auditions, confrontations et examens techniques et scientifiques permettront de préciser les charges pouvant être retenues contre les mis en cause", a précisé le procureur.
La mairie de Persan, située à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de Paris, a été "entièrement détruite par incendie dans le cadre des émeutes urbaines ainsi que le poste de police municipale voisin" dans la nuit du 30 juin, a ajouté le parquet de Pontoise. Au 1ᵉʳ août, 2.107 personnes ont été jugées, 1.989 ont été condamnées, dont 90% "à une peine d'emprisonnement", selon le ministère de la Justice.