Le suspect s'était rendu le mardi 5 novembre à Paris et avait été placé en garde-à-vue. Il avait déclenché une fusillade le soir d'Halloween, jeudi 31 octobre, lors d'une fête populaire devant un restaurant. Selon les dernières informations, l'homme est connu des services de police pour détention d'armes et a été mis en examen pour assassinat et tentative d'assassinats.
Le suspect interpellé dans l'enquête sur la fusillade qui a fait un mort et quatre blessés, tous mineurs, jeudi dernier à Poitiers, a été identifié comme l'auteur présumé des tirs, a-t-on appris mercredi de source policière. "Il s'agit du tireur présumé. Il est connu des services de police", notamment pour des faits en lien avec le trafic de stupéfiants, a déclaré cette source à l'AFP. Il a également été mis en examen pour détention d'armes à Marseille, a-t-elle précisé, confirmant des informations du quotidien Le Parisien.
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L'adolescent tué "n'avait aucun problème de délinquance"
Le suspect s'est rendu aux services de police à Paris où il a été placé en garde à vue, selon le parquet. De source policière, il a été ensuite transféré à Poitiers. Le procureur de la République à Poitiers, Cyril Lacombe, avait indiqué mardi avoir lancé des "vérifications" pour confirmer qu'il s'agissait bien de la personne visée par un mandat de recherche dans le cadre de l'enquête ouverte vendredi dernier pour assassinat et tentative d'assassinats. Ce mandat visait un homme qui "se serait livré à la vente de produits stupéfiants " dans le quartier des Couronneries, lieu de la fusillade survenue le 31 octobre au soir.
Lors d'une perquisition dans un logement qu'il aurait occupé, sept munitions du même calibre que les 11 retrouvées sur les lieux, ainsi que "des éléments partiels d'une arme démontée", ont été saisis par la police. La fusillade s'est produite dans le quartier des Couronneries, classé prioritaire de la politique de la ville (QPV), devant un restaurant kebab, alors qu'une soirée Halloween organisée par une association avait rassemblé de nombreux jeunes à proximité. Commentant les faits vendredi matin sur BFMTV/RMC, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau avait déclaré à tort qu'"une rixe entre bandes rivales" avait ensuite opposé "plusieurs centaines de personnes".
Selon la police et le parquet, de brèves échauffourées n'ont concerné que quelques dizaines de personnes parmi la foule présente et les forces de l'ordre y ont mis fin rapidement. L'adolescent de 15 ans tué "n'avait aucun problème de délinquance", a souligné ce weekend l'avocate de sa mère, Me Yasmina Djoudi. Selon elle, le garçon "a dit à sa mère qu'il allait s'acheter un sandwich avant de rentrer. Et il a reçu une balle".