C’est un week-end particulièrement suivi pour les forces de l’ordre. Selon les informations d’Europe 1, entre 15.000 et 20.000 manifestants sont attendus samedi pour le cortège "contre la guerre" appelé par La France Insoumise. Le renseignement prévoit plusieurs dizaines de milliers de personnes pour la marche contre l’antisémitisme dimanche.
C’est un week-end à risques pour les autorités. Deux grandes mobilisations doivent se tenir dans les rues de Paris, samedi et dimanche. Selon les informations d’Europe 1, entre 15.000 et 20.000 personnes pourraient répondre à l’appel des élus de La France Insoumise pour une marche "contre la guerre", samedi à 15 heures. Une déambulation acceptée par la préfecture de police après le refus du parti de gauche de participer à la marche contre l’antisémitisme , prévue dimanche, en raison de la présence du Rassemblement Nationale.
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Des dizaines de milliers de participants dimanche
Les autorités surveilleront très attentivement la marche de dimanche contre l’antisémitisme. Selon les informations d’Europe 1, plusieurs de milliers de participants devraient prendre part au cortège aux côtés de nombreuses personnalités politiques comme la Première ministre Elisabeth Borne ou encore les anciens présidents de la République Nicolas Sarkozy et François Hollande.
La marche, qui partira des Invalides pour rejoindre la place Edmond Rostand, à côté du Sénat, sera sous haute-surveillance. Des bulles de sécurité seront notamment mises en place autour des personnalités.
Emmanuel Macron présent dimanche ?
Vers un coup de théâtre de la part d'Emmanuel Macron ? À priori, il ne se rendra dimanche à la marche. En revanche, selon un conseiller de l'exécutif, le président devrait faire passer un message universaliste de lutte contre l'antisémitisme à travers son discours qu'il prononcera samedi en fin de matinée, à l'occasion du 105e anniversaire de l'armistice. La question de sa participation à ce rassemblement transpartisan lancé par les présidents des deux chambres du Parlement est un dilemme pour le chef de l'État.
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Il y a d'abord la polémique sur la venue du Rassemblement national et l'absence de concorde avec une classe politique divisée sur le plan diplomatique. Le président tente également de rééquilibrer la position de la France, jugée par certains trop pro-israélienne. Il vient d'ailleurs d'organiser une conférence humanitaire sur Gaza où pour la première fois il a déclaré vouloir "œuvrer" à un cessez-le-feu alors qu'il préférait, jusqu'ici, le terme de "pause humanitaire".
Et néanmoins, s'il confirme le choix de ne pas se rendre en personne à cette marche, Emmanuel Macron apparaîtrait alors comme la seule personnalité politique de premier plan à être absente comme un certain Jean-Luc Mélenchon .