La sous-préfète de la Moselle, Jacqueline Mercury-Giorgetti, a été blessée vendredi soir à Metz lors d'un refus d'obtempérer. Alors qu'elle était en voiture avec un équipage de la Brigade spécialisée de terrain, ils ont tenté d'arrêter un véhicule inscrit au fichier des objets et véhicules signalés. Voulant prendre la fuite, le conducteur a percuté leur véhicule, dans lequel se trouvait la sous-préfète, qui souffre d'un léger traumatisme crânien.
La sous-préfète de la Moselle, Jacqueline Mercury-Giorgetti, a été blessée vendredi soir à Metz lors d'un refus d'obtempérer. Alors qu'elle accompagnait un équipage de la Brigade spécialisée de terrain, ils ont constaté qu'un véhicule circulant devant eux appartenait au fichier des objets et véhicules signalés. Alors que l'équipage se rapprochait de lui, le conducteur a enclenché une marche arrière pour percuter la voiture de la brigade.
Un policier également blessé
La sous-prefète, restée dans le véhicule, a alors été blessée en heurtant le siège avant. Elle souffre d'un léger traumatisme crânien et de douleurs aux cervicales. Un policier posté à l'avant du véhicule a également été percuté par le conducteur lors de sa fuite. Il a été légèrement blessé au bras droit et à une jambe.
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Une course poursuite s'engage alors avec le chauffard qui est finalement bloqué quelques centaines de mètres plus loin par un Diva (dispositifs d’interception des véhicules automobiles) placé par les équipes de la BAC. Le chauffeur tente une dernière fois de s'enfuir à pied mais il est rattrapé par les forces de l'ordre qui font usage de leur taser pour l'immobiliser. Un événement tristement courant selon David Ghisleri, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police, en Moselle.
"Il faut savoir que, selon les données du ministère de l'Intérieur, il y a un refus d'obtempérer toutes les 20 minutes en France. J'invite tous les détracteurs de la police nationale, tous ceux qui pratiquent le police bashing, à monter dans ces véhicules pour s'apercevoir de la dangerosité du métier et de la difficulté de l'exercice". Il appelle à une réponse ferme de la part de la justice contre ces comportements. La veille, un autre refus d'obtempérer s'est déroulé à Thionville, à 30 kilomètres de Metz. Là aussi, deux voitures de polices ont été percutées.