INFO EUROPE 1 – Paris : après 430 vols signalés dans le métro, un réseau bosniaque de pickpockets démantelé

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Jean-Baptiste Marty//Crédits photo : PAUL ZINKEN / DPA / DPA PICTURE-ALLIANCE VIA AFP , modifié à
Un réseau de pickpockets démantelé. Selon les informations d’Europe 1, un clan bosniaque, à l’origine d’au moins 430 vols commis dans le métro parisien, a été interpellé après un signalement de la brigade de protection des mineurs. 11 adultes ont été interpellés. Ils exploitaient des mineurs, essentiellement des filles, confiées à l’Aide sociale à l’Enfance.

Le gang sévissait dans le métro parisien, dans les aéroports franciliens ainsi qu’à Disneyland Paris. Selon les informations d’Europe 1, un réseau de pickpockets dirigé par des hommes d’origine bosniaque, a été démantelé. Ils sont suspectés d’avoir exploité des enfants, tous mineurs.

Quotas de vols

Après deux ans d’enquête, les policiers de la brigade de protection des mineurs, en charge de l’affaire, ont identifié les rouages de ce réseau. Les jeunes pickpockets, essentiellement des filles, contrôlés par les femmes du clan, étaient contraints de commettre un nombre de vols quotidiens pour ne pas être violentés à leur retour.

 

Lors des différentes perquisitions, plus de 25.000 euros de marchandises volées ont été saisis par les policiers, notamment des téléphones portables, des portefeuilles ou encore des Airpods.

Fléau à l’approche des Jeux olympiques

Au total, 11 membres du clan ont été interpellés par la brigade de répression du banditisme et la brigade de protection de protection des mineurs. Une vaste opération menée en France mais aussi en Italie où le chef du réseau bosniaque se cachait. Parmi eux, 5 ont été mis en examen et écroués. Quant aux mineurs, à l’origine des vols à la tire, onze ont été confiés à l’Aide sociale à l’Enfance.

 

Les vols à la tire se multiplient dans les transports parisiens à l’approche des Jeux olympiques, avec des équipes de plus en plus jeunes, des mineurs presque jamais inquiétés par la justice. Un fléau qui inquiète les autorités et qui pourrait perturber le séjour des 15 millions de visiteurs attendus à l’occasion des JO.