Un journaliste russe a été interpellé ce jeudi après-midi à Paris après s'être introduit illégalement dans une annexe du ministère de l'Économie et des Finances. Selon les informations d’Europe 1, l’homme, réfugié biélorusse et dont le titre de séjour en France expire en 2029, a été retrouvé devant le bureau du chef de cabinet de la DGCCRF en train de prendre des photos.
C’est une curieuse visite qui pose des questions en matière de sécurité. Un journaliste russe a été interpellé cet après-midi après s’être introduite illégalement dans une annexe du ministère des Finances située dans le 13e arrondissement de Paris. Selon les informations d’Europe 1, l’homme a été appréhendé par les policiers alors qu’il se trouvait, sans aucun accord, au 7e étage du bâtiment en train de prendre des photos devant le chef de cabinet de la direction de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) .
Plainte à venir
Toujours selon les informations d’Europe 1, l’homme, âgé de 70 ans et réfugié biélorusse, a présenté une carte de presse russe sans toutefois être en mesure de pouvoir justifier sa présence. Il a été interpellé et conduit au commissariat du 13e arrondissement de Paris. De son côté, le responsable de cette annexe du ministère de l’Économie et des Finances envisage de porter plainte.
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Les ressortissants russes sont depuis quelques mois dans le viseur des autorités. Les services secrets français s’inquiètent de la venue d’espions, guidés par le Kremlin, et disposant d’une carte de presse pour approcher les institutions françaises. Une carte qui leur permet d’être protégés, rendant ainsi leur expulsion compliquée.
Multiplication des ingérences russes
Les cas d'ingérence se multiplient ces derniers mois, à l'image des étoiles de David retrouvées sur plusieurs façades d’immeubles dans le 14e arrondissement de Paris en octobre dernier. Plus récemment, des cercueils portant l’inscription "Soldats français de l’Ukraine" ont été déposés au pied de la tour Eiffel . Trois suspects, en provenance de Bulgarie, avaient été interpellés avant finalement d’être placés lundi sous le statut de témoin assisté, échappant ainsi à une mise en examen.