La préfecture de la Drôme a annoncé lundi interdire une série de rassemblements prévus le weekend prochain en mémoire du jeune Thomas, tué il y a un an dans le village de Crépol, par crainte de "troubles importants" à l'ordre public. Mais les autorités redoutent des confrontations entre militants d'extrême droite et d'extrême gauche.
Des rassemblements interdits
Le face-à-face est redouté par les forces de l'ordre. D'un côté, un groupuscule d'ultradroite baptisé "Justice pour les nôtres" a appelé à se réunir le 30 novembre et dénonce "que de nouveaux jeunes Français soient victimes du chaos migratoire". Selon les informations d'Europe 1, environ 400 participants, dont 200 militants nationalistes, devraient se rassembler. Des membres de l'ultradroite, spécialement venus de Valence, de Lyon et même de Toulon.
Face à eux, l'extrême gauche entend également se mobiliser pour "une contre-déambulation contre le racisme". Entre 100 et 200 militants antifascistes issus de groupuscules violents comme la Jeune Garde. Des élus de la France insoumise pourraient aussi se greffer à leur côté.
Deux cortèges très surveillés, et cela, même si la préfecture de la Drôme les a interdits pour risques de troubles à l'ordre public. En 2023, juste après la mort de Thomas, les deux mouvances avaient déjà tenté de s’affronter à Valence lors d'expéditions punitives ratées.