Ce mardi, six personnes, dont trois mineurs, ont été placées en garde à vue. C'est en tout cas ce qu'a indiqué le parquet de Nîmes dans un communiqué. Les suspects sont accusés d'avoir participé à l'incendie qui avait ravagé un local jouxtant le nouveau poste de police de Pissevin en août dernier.
Six personnes, dont trois mineurs, suspectées d'avoir participé à l'incendie d'un commerce qui a affecté le commissariat du quartier sensible de Pissevin à Nîmes, en août, ont été placées en garde à vue mardi, a indiqué le parquet dans un communiqué. Dans la nuit du 20 au 21 août, un incendie avait ravagé un local jouxtant ce poste de police flambant neuf, pas encore inauguré, dans le quartier de Pissevin , l'un des plus pauvres de France, un secteur gangréné par les trafics de stupéfiants.
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Des suspects connus pour trafic de stupéfiants
Ce nouveau poste de police avait été promis par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin , au lendemain de la mort tragique d'un garçon de 10 ans, Fayed, victime d'une balle perdue à quelques pas de là un an plus tôt. Concernant l'incendie, l'enquête avait déterminé rapidement que le sinistre avait été provoqué "par un épandage massif de carburant via la cheminée d'une boucherie alors en travaux", à côté du poste de police, dont le bâtiment avait été "affecté dans sa solidité par les conséquences de l'incendie", selon le parquet de Nîmes.
Les six suspects, tous originaires de Nîmes, ont entre 15 et 28 ans. Ils sont connus pour trafic de stupéfiants, mais "en l'état de l'enquête rien n'établit avec certitude un lien entre la destruction par incendie et le trafic de stupéfiants", a précisé le parquet.