Projet d'action violente lors des JO : deux jeunes suspects présentés à un juge antiterroriste

© Loïc Venance/AFP
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avec AFP
Deux jeunes hommes originaires de Gironde, soupçonnés d'avoir créé un groupe sur les réseaux sociaux "destiné à recruter" des personnes "motivées à perpétrer une action violente" pendant les Jeux Olympiques, sont présentés samedi à un juge d'instruction, a indiqué à l'AFP le parquet national antiterroriste (Pnat).

Le ministère public a requis leur mise en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, ainsi que leur placement en détention provisoire. Interpellés cette semaine, les deux "ont reconnu la création concertée d'un groupe sur les réseaux sociaux, destiné à recruter des individus partisans de l'organisation terroriste État islamique et leur ayant semblé motivés à perpétrer une action violente à l'occasion des Jeux olympiques", a expliqué le Pnat.

Des jeunes qui consultaient de la propagande djihadiste

"À ce stade des investigations, aucune cible n'apparaît avoir été précisément définie et aucun moyen matériel spécifique pour y parvenir n'a été découvert", a-t-il souligné. Les deux jeunes, qui "consultaient et détenaient de la propagande djihadiste" d'après le ministère public, doivent être interrogés par un magistrat instructeur, qui se prononcera sur leur éventuelle mise en examen.

 

S'ils sont poursuivis, ils devront alors comparaître devant un juge des libertés et de la détention, qui décidera de leur détention provisoire ou non. La DGSI avait repéré des messages postés sur des réseaux sociaux sécurisés. Le premier jeune homme avait ensuite été interpellé mardi matin en Gironde. Le second, qui était en contact avec le suspect "dans la vie et les réseaux sociaux" selon le Pnat, avait été arrêté jeudi sur son lieu de vacances.