"Il y a eu six placements en garde à vue en lien avec la rave party : quatre pour usage et détention de stupéfiants et trois pour des faits de violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, rébellion et/ou outrages", a indiqué dans un communiqué la procureure Carine Halley, précisant qu'un des mis en cause était en garde à vue pour ces deux chefs.
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Selon la préfecture du Finistère, quelque "8.000 personnes", qui avaient commencé à affluer à partir de 04H00 samedi, se sont réunies sur la plateforme aéroportuaire de Pluguffan, près de Quimper, dont l'activité commerciale est interrompue depuis novembre.
200 véhicules encore sur les lieux ce mardi
La majorité des "teufeurs" avaient quitté les lieux lundi. Mardi matin, "environ 200 véhicules" étaient encore présents sur le site, a indiqué la préfecture en fin de matinée, précisant que contrôles et verbalisations se poursuivaient "en sortie de site" et "de manière systématique".
"S'agissant des procédures hors gardes à vue consécutives aux contrôles routiers et aux contrôles d'identité réalisés sur mes réquisitions: 44 conduites après usage de stupéfiants, six conduites sous l'empire d'un état alcoolique contraventionnelles, une procédure pour outrage à personne dépositaire de l'autorité publique, 98 AFD (amendes forfaitaires délictuelles, NDLR) pour usage de stupéfiants", a également listé la procureure de Quimper.
Les forces de l'ordre ont procédé à "différentes saisies de produits stupéfiants (cannabis, cocaïne, héroïne, MDMA, LSD, kétamine, ecstasy) ainsi que de matériel sono ayant servi lors de la rave", selon la magistrate. Par ailleurs, 430 verbalisations pour stationnements gênants ont été dressées, a-t-elle ajouté.
Les "teufeurs" avaient "forcé l'entrée de l'aéroport"
Pour pénétrer sur les lieux, les "teufeurs" avaient "forcé l'entrée de l'aéroport, manquant de renverser le véhicule de la gendarmerie" déployé sur place", avait déclaré dimanche le préfet du Finistère, Alain Espinasse.
Les préfets des quatre départements bretons avaient pris la semaine dernière des arrêtés d'interdiction des rassemblements festifs à caractère musical non déclarés durant le week-end de Pâques, à la suite d'informations repérées sur les réseaux sociaux.