Un homme de 19 a été condamné à un an de prison ferme pour avoir participé à l'attaque du poste de police de Melun lors des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, en juin dernier. C'est une trace de sang laissée par le jeune homme sur les lieux qui a permis aux policiers de l'identifier.
Il pensait probablement s'être fait oublier. Un homme de 19 ans a été condamné à un an de prison ferme pour avoir ciblé le poste de police municipale de Melun, lors des violences qui ont suivi la mort de Nahel l'été dernier, relate Actu.fr . Le jeune homme a été confondu par son ADN et interpellé mardi dernier, soit près de sept mois après les faits. Dans la nuit du 28 au 29 juin 2023, il s'était attaqué, avec une cinquantaine d'autres émeutiers , au commissariat de Melun. Alors que des mortiers d'artifice, des barres de fer et des pierres sont lancés sur la façade, deux personnes parviennent à accéder au bâtiment, et à briser la porte vitrée. Un préjudice estimé à hauteur de 1.500 euros pour la commune.
L'homme déjà connu pour des faits de violences
Sauf que deux policiers municipaux se trouvaient à l'intérieur du commissariat. Pensant que les individus allaient parvenir à entrer dans le bâtiment, les deux agents font usage de leur flash-ball, comme l'explique Le Parisien. En voulant fuir, l'un des deux émeutiers se blesse. C'est grâce à ces traces de sang que les policiers parviendront à identifier le suspect, déjà connu pour des affaires de stupéfiants et de violences.
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L'homme, poursuivi pour violences aggravées sur personnes dépositaires de l'autorité publique, dégradations aggravées de biens publics et participation à un attroupement armé, a toutefois nié les faits tout au long de sa comparution immédiate au tribunal correctionnel. Il a été immédiatement incarcéré.