A quelques heures de la reprise de la Ligue 1, avec Reims-PSG vendredi soir, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Frédéric Thiriez, a commenté sur Europe 1 le départ de plusieurs joueurs majeurs, dont celui de Mathieu Valbuena de l'Olympique de Marseille. "Je ne parle pas du PSG et de Monaco qui sont dans une situation économique plus favorable, mais je parle des clubs en-dessous, Lyon, Lille ou Marseille, qui sont en difficulté financière et qui sont obligés de vendre certains joueurs. C'est un déchirement pour eux", a-t-il constaté. "Mais on ne peut pas reprocher aux présidents de clubs, et à Vincent Labrune en l'occurrence pour le cas de Mathieu Valbuena, de gérer strictement ces affaires pour avoir des comptes équilibrés. On revient au problème de l'insuffisance des moyens financiers de nos clubs."
Les faiblesses : "le sponsoring et la billetterie". Le président de la LFP estime que le football français, comme d'autres secteurs, est victime lui aussi de la crise. "Les acteurs économiques hésitent à s'engager." Et s'il se félicite du niveau des droits télé et de l'exportation de la Ligue 1 à l'étranger, Frédéric Thiriez regrette certaines "faiblesses", "le sponsoring et la billetterie". "Là où on doit progresser, c'est au niveau des stades, du marketing", relève-t-il encore. "On va avoir de beaux stades mais il y a l'obligation de les remplir. Il y a un métier nouveau à développer. C'est celui de stadium manager." La saison dernière, avec, il est vrai, plusieurs enceintes en rénovation, un seul stade a réussi à atteindre les 90% de taux de remplissage, le Parc des princes.
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