Un mois sans nouvelles. Voilà le message diffusé par Europe 1 mardi 9 juillet : "cela fait maintenant plus d'un mois qu'Europe 1 est sans nouvelles de Didier François et Édouard Elias, enlevés dans le nord de la Syrie le 6 juin 2013 alors qu'ils effectuaient un reportage pour Europe 1. Les familles ont été reçues lundi après-midi par le président de la République. En accord avec elles, Europe 1 a décidé aujourd'hui de rompre le silence, et de rendre publique la création d'un comité de soutien, présidé par Florence Aubenas, pour exiger leur libération immédiate."
"Tant qu'ils ne seront pas libérés, Europe 1 renouvellera cet appel à l'antenne chaque semaine"
La création du comité de soutien. Un comité de soutien pour Didier François et Edouard Elias s’est formé autour des journalistes Florence Aubenas, Serge July et Karen Lajon. Une pétition en ligne a été lancée mardi 9 juillet. Vous pouvez accéder au site internet du comité de soutien, en cliquant ici, et suivre le compte Twitter en cliquant ici.
Le témoignage de Florence Aubenas, présidente du comité de soutien. "Le rôle de ce comité sera aussi d'agir comme une vigie, pour veiller à ce que tout soit fait pour que Didier et Edouard soient libérés. On voudrait que les pouvoirs publics prennent cette affaire très au sérieux, On sait qu'ils vont le faire", a témoigné sur Europe 1 la présidente du comité de soutien. "Pour un journaliste travailler aujourd’hui en Syrie se fait au péril de sa vie. Didier et Edouard sont victimes de ça", a-t-elle ajouté.
Un rassemblement devant Europe1. Une manifestation s’est tenue mardi 9 juillet devant le siège d’Europe 1, à Paris, pour le lancement du comité de soutien. Denis Olivennes, le président d’Europe 1, Christophe Deloire, le directeur général de RSF et la journaliste Florence Aubenas, ont successivement pris la parole.
Didier François et Edouard Elias vivants selon Le Drian. "Tous les efforts sont faits pour que les conditions de leur libération puissent être mises en oeuvre très rapidement", a affirmé le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, dimanche 14 juillet, sur Europe 1. A la question pausée : "Ils sont vivants ?", Jean-Yves Le Drian Le Drian a répondu : "Oui. On a tous les éléments qui nous permettent de le penser". "Je pense à eux et aux autres otages français", a-t-il poursuivi : "On sait qu'ils sont en vie et on multiplie les démarches". "Pour l'intérêt de tous, en particulier de ces deux là, je ne dirai rien de plus", a-t-il ajouté . "On fait tout ce qu'il faut pour qu'ils puissent être libérés vite", a conclu le ministre.