L'INFO. Elle s'était attirée les foudres de l'aumônier du Val-de-Grâce et de son supérieur, l'évêque aux Armées. Arielle Dombasle a tourné mardi dernier dans la chapelle de l'hôpital militaire le clip de sa reprise de l'Ave Maria de Gounod, alors que son album, Arielle Dombasle by Era sort le 1er juillet. Sur Europe 1, vendredi, elle s'est dite "choquée" par les accusations de blasphème dont elle a fait l'objet et déplore qu'une partie de l'Eglise ait encore "des réflexes intégristes".
Quel clip ? Pour les besoins du clip du premier extrait de son nouvel album, Arielle Dombasle, dans une robe blanche, entourée de figurants jouant des moines en habits et pieds nus, a interprété dans la chapelle du Val-de-Grâce l'Ave Maria sur des orchestrations du groupe Era, célèbre pour ses reprises en mode "new-age" des grands airs d'opéra et de musique sacrée.
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"Le Val-de-Grâce, ce n'est pas le Crazy Horse !" s'était insurgé pendant le tournage l'aumônier, le père Dollé, évoquant un spectacle auquel a participé Arielle Dombasle en 2007 dans le célèbre cabaret parisien.
Arielle Dombasle : "Le chant, le propre de l...par Europe1fr"Je suis catholique". Pour l'aumônier, l'artiste et l'équipe de tournage se seraient livrés mardi à un "blasphème". Une version démentie par la principale intéressée, une catholique fervente. "J’ai d’abord envie de demander pardon aux gens que j’ai offensés. Je suis catholique, élevée au Mexique. Je suis quelqu’un qui a la foi. Le fait que ce soit moi, l’aumônier l’a très mal pris. C’est toujours la place de la femme... Il suffit de ne pas avoir l’allure convenue. C’est ce que je transporte avec moi qui n’a pas plu. C’est Era qui a tourné le clip. C’est un hôpital militaire le Val de Grâce et je chante un Ave maria. Il est fait pour être chanté dans les églises. C’est un chant à la gloire de la vierge marie", a-t-elle affirmé sur Europe 1. Ces réactions sont "des réflexes intégristes" de l'Eglise, selon l'actrice. "C'est ça qui éloigne les jeunes de l'Eglise. Les églises sont vides", a-t-elle déploré.
Le mariage, "un serment d'amour". Arielle Dombasle n'a pas non plus compris toute cette mobilisation contre le mariage gay. "Ce qui m’a le plus étonné c'est la brutalité avec laquelle les gens sont sortis. Le mariage, c’est un serment d’amour. C’est pour permettre aux gens de se protéger. Ça m’a choqué. J’étais une des premières à aimer le mariage. C’est une institution merveilleuse. C’est tellement beau, il faut le prendre comme ça", a-t-elle plaidé au micro d'Europe 1.