La bande dessinée, Gérard Jugnot la connaissait pour l'avoir lue petit. Même chose pour Jean Reno qui "connaissait le petit garçon, son cache-col et son béret." Benoît Brisefer, 10 ans, célèbre personnage créé par Peyo, l’auteur des Schtroumpfs, dans les années 60, est d'une force surhumaine. Son talon d'Achille ? Quand il s'enrhume, le jeune héros perd tous ses pouvoirs. Pour le film, Benoît Brisefer les taxis rouges, sur les écrans le 17 décembre prochain, le metteur en scène Manuel Pradal a choisi d'adapter la toute première aventure de Benoît Brisefer, publiée dans le Journal Spirou (spécial Noël), dans un premier temps, puis sous forme d'album en 1962. Que donne cette adaptation de BD au cinéma ? La réponse, en images.
Regardez la bande-annonce :
Si le réalisateur, Manuel Pradal, est resté fidèle à l'œuvre de Peyo, il a voulu avant tout "un vrai film de cinéma". Pas question donc d'adapter la bande dessinée vignette par vignette. Le film aurait été très court. Le réalisateur a donc pris des libertés. Mais que les fans de Peyo se rassurent, on retrouve quelques images de la BD, telles qu'on les découvre sur les planches.
C'est le jeune Leopold Huet qui incarne le super-héros. L'acteur a été choisi parmi 300 candidats, pour son premier rôle au cinéma. Le réalisateur lui a demandé de participer à des scènes assez techniques avant d'opérer les finitions avec les effets spéciaux.
Gérard Jugnot prête ses traits au chauffeur de taxi Jules Dussiflard, le meilleur ami du petit garçon, qui ignore tout de sa force.¨
Jean Reno endosse le costume du malfrat Poilonez. Quant à Thierry Lhermitte, il fait une apparition remarquée, la barbe longue et les cheveux hirsutes, dans le rôle d'un naufragé.
Poilonez est à la tête d'une organisation mafieuse, les Taxis rouges. Dans la BD, le fameux véhicule ne correspond à aucun modèle de voiture existante. L'équipe du film a donc conçu un modèle spécifiquement pour le grand écran. Elle s'est inspirée des berlines des années 50 et 60. Et c'est très ressemblant.
A Vivejoie-La-Grande, la petite ville imaginaire de Benoît Brisefer version ciné, costumes et décors rappellent les années 60, exactement comme dans la bande dessinée. Pourtant, des éléments modernes ont été ajoutés, comme les gadgets à la James Bond qui tapissent le bureau du méchant Poilonez.