Le Festival de Cannes, qui s'ouvre mercredi soir, a plutôt bien résisté aux années de crise et semble le témoin cette année d'un renouveau du cinéma, a estimé son délégué général, Thierry Frémaux dans un entretien à l'agence Reuters.
"Contrairement à d'autres festivals, le Festival de Cannes n'a pas souffert institutionnellement de la crise", a-t-il dit. La situation est toutefois délicate en termes d'image pour une manifestation symbole à la fois de cinéphilie mais aussi de glamour et de clinquant. "Comment peut-on monter un tapis rouge alors que le monde va mal ?", s'est demandé le délégué général.