Michel Polnareff, auteur compositeur et interprète aussi célèbre que secret, sera au cœur d'un documentaire du réalisateur Fabrice Laffont, intitulé Quand l'écran s'allume, lundi soir sur France 3. Sept ans après son dernier retour sur scène, quelques temps avant la sortie d'un nouvel album, Michel Polnareff a accepté, pour la première fois, de participer à un documentaire musical et de raconter les moments clés de sa vie et de sa carrière. On le découvre dans l'intimité, avec sa femme, par ailleurs la rédactrice en chef du documentaire, chez lui aux Etats-Unis où le chanteur français s'est installé dans les années 70.
Polnareff se livre. Dans ce documentaire, sorti au cinéma en juin dernier, "Polnareff répond à un grand nombre d'interrogations", explique la journaliste Eva Roque, qui a pu voir le reportage. "Pourquoi montrer ses fesses sur une affiche ? Pourquoi porter des lunettes ? Marie-Lou était-il le nom de la standardiste de l'hôtel dans lequel le chanteur a enregistré son album, ou bien encore, pourquoi Jean-Paul Gaultier ne jure que par lui."
…et s'explique sur son exil aux Etats-Unis. On découvre aussi un sujet que le chanteur n'aime pas aborder, et sur lequel il vaut mieux éviter de le chatouiller : son exil aux Etats-Unis. "Le truc qui me gonfle grave, confie-t-il dans ce documentaire, c'est cette histoire d'exil fiscal. Je suis parti de France, pas du tout parce que je trichais avec mes impôts et que je ne voulais pas les payer, mais tout à coup parce que je ne pouvais pas les payer. Ça a pris quand-même 18 ans à l'administration des impôts de déclarer que je n'étais pas responsable d'avoir été escroqué."
Il faudra encore patienter pour découvrir le nouvel album de Michel Polnareff. Il était prévu pour le mois de novembre. Mais sa sortie vient d'être repoussée.