PAROLE DE - Guillaume Canet raconte comment il est entré en contact avec Maurice Agnelet pour se glisser dans la peau du condamné.
Le film. Cinq ans après La fille du RER, André Téchiné met à nouveau en scène un fait divers. Celui de la disparition énigmatique, en 1977, d’Agnès Le Roux. Un meurtre sans cadavre, pour lequel Maurice Agnelet a d'abord bénéficié d'un non-lieu en 1986, avant d'être acquitté en 2006, puis condamné en appel en 2007 à 20 ans de réclusion. En avril, cette même peine a à nouveau été prononcée, au terme d'un procès d'une rare intensité, marqué par le déchirement de la famille Agnelet.
Hors compétition.L’homme qu’on aimait trop, présenté hors compétition, met en scène les déchirements au sein du clan Le Roux, juste avant la disparition mystérieuse d’Agnès. Des tensions familiales entre la mère et la fille, incarnées par Adèle Haenel et Catherine Deneuve, mais surtout amoureuses entre Maurice Agnelet, incarné par Guillaume Canet et sa jeune maîtresse.
Découvrez la bande-annonce :
Guillaume Canet en contact avec Agnelet. Pour préparer ce rôle ancré dans l’actualité, Guillaume Canet a directement échangé avec Maurice Agnelet. Ce qu’il a expliqué au micro d’Europe 1 : “C’est quelqu’un qui m’a parlé de sa vie, de son enfance, qui m’a toujours parlé d’Agnès avec beaucoup de respect, d’une histoire qui a été importante pour lui.”
“Je me suis beaucoup attaché”. Un contact direct, qui a permis à l’acteur de s’approprier sa manière de parler, jusqu’à se prendre d’affection pour Maurice Agnelet. “C’est vrai que je me suis beaucoup attaché à ce personnage. Je dis ça avec tout le respect que je dois à la famille Le Roux.
Un film impartial. Le film ne défend aucune thèse, prévient toutefois l’acteur : “On a fait, et on a eu la volonté de faire un film totalement impartial”.
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