Dany Boon lancera en août le tournage de son premier opus hollywoodien, "The Ambassadors", un "gros film" financé par le studio Fox, dans lequel l'artiste multi-casquettes a préféré ne pas jouer, "pour rester focalisé sur la réalisation", déclare-t-il dans un entretien à l'AFP.
Le roi Midas de la comédie française, installé à Los Angeles depuis cinq ans, a présenté ce week-end son dernier film, "Supercondriaque", au festival COLCOA du cinéma français à Hollywood, devant une salle pleine à craquer. Il était accompagné de Kad Merad et Alice Pol, avec qui il partage l'affiche.
D'une patience à toute épreuve, l'acteur-réalisateur-producteur de 47 ans, a répondu à toutes les questions, s'est prêté à toutes les demandes de "selfies" et, contrairement au personnage d'hypocondriaque de son film, a serré toutes les mains et embrassé toutes les joues qui se présentaient à lui. Un "bain de foule" d'autant plus agréable qu'il n'est qu'une parenthèse dans la vie tranquille et anonyme que Dany Boon et sa famille mènent à Los Angeles, à l'abri de la notoriété envahissante du père des "Ch'tis" dans l'Hexagone.
"L'une des raisons pour lesquelles je suis venu vivre ici, c'est que j'ai quitté un peu la vie de vedette pour avoir une vie où les gens me parlent normalement", explique-t-il à l'AFP. "Je n'aime pas la notoriété, même si j'adore que les gens m'aiment et apprécient mon travail". "Il y une bulle du show-business qui est un peu dangereuse. Quand j'ai commencé ma carrière, je n'ai pas cherché à être connu", dit-il. "
AUDIENCES - Supercondriaque passe la barre des trois millions
SUPERCONDRIAQUE - 360.000 entrées en une journée !
NOM DE SCENE - Pourquoi s'appelle-t-il Dany Boon ?