"On a une chance extraordinaire de vivre en France. J'ai compris à travers ce film, le sacrifice de mes parents", a confié" Jamel Debbouze, à l'affiche de Né quelque part, invité d'Europe 1 soir lundi. "Nos parents ont traversé des choses incroyables pour que l'on puisse vivre normalement" a-t-il ajouté.
Le film, de Mohamed Hamidi, raconte la quête identitaire d'un Français, Farid (Tewfik Jallab), qui met pour la première fois les pieds dans la patrie de son père, l'Algérie. Dépêché au "bled" pour sauver la maison familiale menacée de démolition, l’étudiant en droit va découvrir un pays, l’histoire de ses aînés et remonter le fil de ses origines. "Ça n'était pas un rôle de composition, je suis un "bledard", je n'ai pas eu de mal à me mettre dans la peau du personnage", a-t-il souligné. "c'est utopique de la part de nos parents de nous voir retourner au bled", a-t-il ajouté.
"J'appelle Hollande Winnie l'ourson" :
L'acteur est également revenu sur la polémique autour de la blague qu'il avait faite à François Hollande mercredi dernier. Invité à l'Elysée pour remettre avec le président de la République le prix de l'audace créatrice, Jamel Debbouze avait lancé : "La France, c'est mieux à vivre sous votre présidence Monsieur Hollande. La France, c'est mieux que sous votre prédécesseur Joe Dalton ! Il était quand même très énervé, le pauvre". L'humoriste a simplement souligné qu'il estimait que "les jeunes des banlieues étaient mieux traités par les hommes politiques aujourd'hui", qu'auparavant.