Le personnage culte est de retour au cinéma. Et il a encore quelques secrets à livrer.
Le revoilà. Superman fait mercredi un retour attendu au cinéma dans L'homme d'acier signé Zack Snyder. Un peu comme pour Batman, The Dark Knight rises, le film s'attache à retracer la genèse du super héros : l'histoire d'un petit garçon qui découvre qu'il possède des pouvoirs surnaturels et qu'il n'est pas né sur Terre…
Mais la légende Superman ne date pas d'hier : le personnage est né en 1932 dans les comics américains. Depuis, au fil des décennies, le super héros prêt à sauver le monde s'est immiscé dans notre imaginaire. Au point de ne plus avoir aucun secret à livrer ? Pas si sûr…
Le "S" floqué sur son costume ne signifie pas "Superman". Ce qui est devenu l'emblème du super héros ne représente d'ailleurs même pas la lettre "S". Pendant des années, dans la BD originale, il ne s'agissait que d'un monogramme créé par Clark et ses parents devenu au fil du temps un sceau familial En 2003, dans Superman : Droit du sang, Mark Waid révèle que le symbole signifie également "Espoir" sur la planète Krypton d'où vient Superman. Une explication reprise dans Superman l'homme d'acier. Le grand public n'est toutefois pas complètement dans le faux : c'est bien à cause du "S" de son costume et de ses super pouvoirs que le journal Daily Planet et tous les habitants de Metropolis l'ont affublé du surnom "Superman". Il se dit aussi que le "S" est un clin d'œil des deux auteurs - Jerry Siegal and Joe Shuster – dont les noms de famille commencent par la 19ème lettre de l'alphabet.
Clark Kent n'est pas son nom de naissance. Sur la planète Krypton, les parents naturels de Superman l'ont prénommé Kal-El - un prénom ressemblant à l'expression hébraïque "voix de Dieu", les deux auteurs de la BD étant d'origine juive. C'est seulement une fois sur Terre que ses parents adoptifs l'appelèrent Clark Kent. Jerry Siegel et Joe Shuster - les auteurs de la BD, grands cinéphiles - ont choisi ce nom en hommage aux comédiens américains Clark Gable et Kent Taylor.
Superman n'a pas toujours volé. Créé en 1932, le personnage n'a acquis cette faculté qu'en 1941. Jusqu'alors, il était seulement capable de faire des bonds géants d'immeuble en immeuble. Lassés de devoir le dessiner faisant des sauts pour chaque déplacement, les illustrateurs lui ont conféré ce super pouvoir. Depuis, Superman se déplace à l'échelle de l'univers.
Il n'aime que les filles dont les initiales sont "L.L". De Lana Lang, son flirt de lycée, à Lois Lane, sa célèbre compagne reporter au Daily Planet, en passant par Lori Lemaris, sa copine à l'université, et Lyla Lerrol, une actrice de Krypton, toutes les femmes de la vie de Clark Kent ont les mêmes initiales. Une obsession qui a une explication : la première petite amie de l'auteur, Joe Shuster, avait les initiales L.L.
Superman a "sa" musique. Ce n'est pas le cas de tous les super héros. Dans les années 40, sur les ondes américaines, on entendait déjà un gimmick qui a fait mouche : "Faster than a speeding bullet... It's a bird... it's a plane... it's Superman!" ("Plus rapide qu'une balle… C'est un oiseau… C'est un avion… C'est Superman!")
En 1978, le célèbre compositeur John Williams (qui signera aussi des musiques pour Star Wars et Harry Potter) signe une musique originale qui deviendra LA marche de Superman.
Dans L'Homme d'acier, Hans Zimmer, qui a été choisi pour la bande originale, ne reprend pas ce thème préférant une création originale.