Ethan Hawke est un touche-à-tout. L'acteur, également réalisateur, scénariste et écrivain, a partagé l'affiche avec Julie Delpy en 2013, déroulant des heures de conversation pour raconter l'intimité d'une crise de couple dans Before Midnight. On l'a vu plus récemment dans Boyhood, pour une expérience de cinéma hors du commun, le film ayant la particularité d'avoir été tourné sur treize ans. Mais l'acteur, qui sera mercredi à l'affiche de Good Kill, est également apparu dans des blockbusters.
"Faire le film qu'on a envie de voir soi-même." Mais Ethan Hawke ne voit aucune contradiction dans ces choix de rôles très divers. Au contraire, raconte l'acteur au micro d'Europe 1. "Quand un artiste essaye de plaire à quelqu'un, tôt ou tard il se retrouve le cul par terre", résume-t-il dans un langage imagé. Toute la difficulté pour un acteur réside, selon lui, dans le fait de parvenir à "entendre sa propre voix" et de "faire le film qu'on a envie de voir soi-même." Le cinéma remplit l'existence de l'acteur qui souhaite "élargir ses horizons", sans pour autant faire "des films idiots", ce qu'il "déteste", précise-t-il au passage.
Un remake des Sept mercenaires au programme. Treize ans après avoir tourné ensemble dans Training Day, Ethan Hawke retrouvera le réalisateur Antoine Fuqua et l'acteur Denzel Washington dans un remake du célèbre western, les Sept mercenaires, sorti en 1961, confirme-t-il sur Europe 1.