Le journaliste et écrivain québécois Gil Courtemanche, auteur de nombreux romans dont "Un dimanche à la piscine à Kigali", sur le génocide rwandais, est décédé d'un cancer à l'âge de 68 ans, a annoncé vendredi son éditeur.
Gil Courtemanche, qui a longtemps travaillé à Radio-Canada et signait encore récemment des billets dans le quotidien montréalais Le Devoir, avait commencé sur le tard une carrière parallèle d'écrivain. Son premier roman "Un dimanche à la piscine à Kigali", récit fictif déroutant de violence, critique des cercles diplomatiques, et sensuel, sur un journaliste installé dans la capitale rwandaise pendant le génocide ayant fauché 800.000 vies au Rwanda au printemps 1994, avait propulsé la carrière littéraire de Gil Courtemanche en 2000. Ce roman avait été traduit en 23 langues et porté à l'écran par le cinéaste Robert Favreau.
Gil Courtemanche est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi, des suites d’un cancer, ont annoncé les éditions du Boréal. L'auteur avait publié en mai 2010 son dernier roman, le plus personnel, "Je ne veux pas mourir seul" sur un homme qui, la même semaine, voit son épouse le quitter et apprend être atteint d'un cancer.