Mauvaise foi ou coup de pub ? Depuis samedi, la SNCF et la chanteuse Élisa Tovati, qui assure être attaquée par la SNCF, s'affrontent à coups de communiqués. En cause, l'album Cabine 23, évoquant l'univers du mythique Orient-Express. L'opus, sorti le 24 février, se serait attiré les foudres de la SNCF : le 27 mars, l’avocat de l’entreprise aurait mis en demeure le label Playon, affirme Le Figaro. Ce que nie la compagnie ferroviaire : "la SNCF dément toute volonté d'interdire le disque de Mme Tovati. Aucune action en justice n'est engagée", tempère l'entreprise dans un communiqué.
En avril 2013, Élisa Tovati avait travaillé avec la SNCF pour son album, avant que leur collaboration ne prenne fin, à cause des royalties exigées par la SNCF, assure la chanteuse. Faux, assure à nouveau l'entreprise : "SNCF a été contactée par la chanteuse en avril 2013 et lui a offert la possibilité de réaliser des images gratuitement, mais sous conditions, à bord du train Orient Express." Or, Élisa Tovati utilise sur la pochette de son album une photo de l’Orient-Express, marque dont la SNCF est propriétaire. Playon et la chanteuse n‘ont en effet pas signé de contrat avec la SNCF. “Tout s'est fait par accord moral verbal et par e-mail”, explique aujourd’hui Élisa Tovati.
Selon la chanteuse, la SNCF aurait exigé le retrait de l'album dans un délai de sept jours. Une "contre-vérité" selon la compagnie ferroviaire, qui dément point par point les affirmations d'Élisa Tovati. Une polémique grandissante, malgré la mise au point de la compagnie ferroviaire, qui fait assure pour l'instant une belle publicité à l'album.
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POLÉMIQUE - Polémique autour de l'album d'Elisa Tovati