Avec la petite musique savamment choisie pour chacun d'entre eux, et des images facilement identifiables, on a bien l'impression de vivre le matin de Noël à travers la caméra d'un Spielberg ou de Woody Allen.
Le groupe de cinéastes Fourground s’est amusé, à travers un film de 2.30 minutes composé de différentes séquences, à travailler chaque ambiance. Ils ont donc fait appel aux trucs et astuces qui font la signature des plus grands : le 25 au matin est plutôt contemplatif chez Lars von Trier, pour Wes Anderson, le 25 serait plutôt lettre manuscrite, cartes d’aventuriers et mise en scène enfantine, tandis que pour Woody Allen, rien de tel que le monologue d’un homme (certainement torturé par sa sexualité) affalé dans un canapé près d’une jeune femme à lunettes qui lit un livre épais.
Le résultat est tout simplement bluffant.