Ce n'est pas un "vrai" album posthume, composé uniquement d'inédits. Lioness, hidden treasures d'Amy Winehouse, dans les bacs lundi 5 décembre, n'en contient d'ailleurs que deux sur les douze chansons que contient ce troisième album de la star britannique, morte il y a cinq mois, à 27 ans.
Le reste ? Quasiment que des reprises, hormis deux duos, l'un avec Tony Benett, dévoilé en septembre, l'autre avec le rappeur Nas, enregistré en 2008. Trois titres remontent à 2002. Our day will come, en version reggae, ouvre l'album. Il est l'une des trois chansons enregistrées en 2002 avec The girl from Ipanema et Half time.
Le duo avec Tony Benett :
On y retrouve sa voix éraillée
Musicalement, l'album colle à l'esprit Winehouse. On y retrouve sa voix éraillée, mais aussi des tonalités jazzy, de soul, bien sûr, et aussi de reggae-pop.
Le clip d'Our day will come :
Cet album posthume, le troisième de l'excentrique artiste britannique après Frank (2003) et Back to Black (2006), album le plus vendu du XXIe siècle, suivra-t-il la voie des deux précédents, écoulés à plus de 10 millions d'exemplaires ? Il est permis d'en douter. Le manque de nouveautés pourrait laisser les fans de la "diva de la soul" sur leur faim.
Mais depuis sa mort, le 23 juillet, la notoriété d'Amy Winehouse a explosé. La Britannique a intégré le mythique "club des 27" aux côtés de Jimmy Hendrix, Kurt Cobain, Janis Joplin, Jim Morrison, ou encore Brian Jones.