Luc Besson est de nouveau sous les feux de la rampe, avec la sortie en salle mercredi de La Guerre des Deux Mondes, le troisième et dernier volet des aventures d’Arthur et les Minimoys.
Il était à cette occasion l’invité de Marc-Olivier Fogiel sur Europe 1 mardi. Le réalisateur en a profité pour confier sa "lassitude" des attaques répétées qu’il subit de la presse, que ce soit sur la qualité de ses films ou sur sa société de production EuropaCorp, qui a perdu avec la crise 10 millions d’euros.
"Ce n’est pas toujours facile d’être toujours attaqué, tout le temps", confie-t-il :
"J’aime mon pays"
Luc Besson est d’autant plus "désespéré" qu’il avoue "aimer son pays". Depuis 30 ans qu’il réalise des films, il a eu de nombreuses opportunités aux Etats-Unis, mais a tenu à rester en France pour monter sa société de production. "J’ai une proposition des Etats-Unis toutes les semaines depuis 20 ans", explique-t-il. "J’aurais pu y aller, avoir une vie bien différente, gagner plein d’argent. Au final, je suis resté là, j’ai monté une boite, je fais travailler vraiment beaucoup de gens, toute l’année. On se demande parfois pourquoi on reste, alors qu’avant, ce c’était que de l’enthousiasme".
Luc Besson assume aussi le côté divertissant de ses projets, ce qui lui est souvent reproché. ".J’essaye de faire des films, ils ne sont pas tout le temps bons. Il y en a qui sont moins bons que d’autres, il y a en a qui sont super", raconte-t-il. "Mais on bosse, deux, trois, quatre ans pour que les gens, éventuellement, aient envie de se divertir pendant 1 heure et demie. C’est un geste assez sympathique. Elle est tellement plus belle la vie quand on est positif", conclut-il.
Luc Besson est également revenu sur ses nouveaux projets. Il travaille ainsi sur un tout nouveau film de science-fiction, "Un Cinquième Elément puissance 10", dont les préparatifs vont démarrer en 2011.
Ecoutez l'intégralité de l'interview de Luc Besson par Marc-Olivier Fogiel.