Yannick Noah ne va pas se laisser faire. Depuis qu'il a affiché son soutien à François Hollande dans le cadre de la campagne présidentielle, l'ancien tennisman est victime d'attaques de personnalités de la droite et de l'extrême droite, qui l'accusent d'être un "exilé fiscal". Aujourd'hui, il a décidé de contre-attaquer.
"Ils viendront devant un tribunal"
Ceux qui portent ces accusations "viendront devant un tribunal expliquer pourquoi ils ont dit ça et qu'est-ce qu'ils en savent", a expliqué Yannick Noah jeudi sur RTL. "Ça me paraît normal. Tu ne peux pas te laisser éclabousser", a-t-il jugé. Même si "je sais qu'à travers ça, ce n'est pas moi forcement qu'on attaque, c'est plus François Hollande, qui est candidat socialiste, qu'on essaye de viser", a reconnu le chanteur. En ajoutant : "je peux aussi me défendre".
La candidate frontiste en lice pour la présidentielle, Marine Le Pen, avait accusé Yannick Noah le 9 mars dernier de "planquer son argent à l'étranger". Et ce, alors qu'en janvier dernier déjà, la déléguée générale adjointe de l'UMP Valérie Rosso-Debord, a estimé que François Hollande ne pouvait se dire "irréprochable" en matière fiscale et convier le chanteur à son premier grand meeting de campagne.
Yannick Noah a été débouté en septembre dernier après être allé devant le Conseil constitutionnel pour contester un redressement fiscal d'environ un million d'euros décrété contre lui.