Paul Auster, le plus new-yorkais des écrivains inscrit l’action de la plupart de ses romans dans la "grosse pomme". Son dernier ouvrage, Invisible, à paraître le 3 mars chez Actes Sud, ne déroge pas à la règle, mais le romancier s’autorise un écart en envoyant ses personnages vivre quelques aventures à Paris.
Dans Invisible, Paul Auster imagine un scénario complexe sur trois décennies. Adam Walker, étudiant de l’Université de Columbia rencontre l’énigmatique professeur français Rudolf Born qui lui propose de monter une revue sur la poésie. L’idéaliste jeune homme soupçonne aussitôt Born d’être une sorte d’espion et finit par le haïr quand ce dernier poignarde un jeune Noir en pleine rue. De New York à Paris, Walker va tenter de retrouver l’ami devenue ennemi afin de rendre justice.
Mais tout cela n’est qu’une infime partie de l’histoire écrite par Paul Auster. Entre mensonges et secrets, l’auteur de la Trilogie new-yorkaise aime brouiller les pistes et dérouter le lecteur dans Invisible.
Dans sa maison de Brooklyn, l’écrivain a répondu aux questions d’Europe 1. En Français, il explique pourquoi il a intitulé son livre Invisible.
"C’est un titre qui représente ce qui se passe dans le livre, tout est dans une espèce d’incertitude".
Ecoutez Paul Auster parler d'Invisible :
Le lecteur retrouvera dans Invisible des thèmes chers à Paul Auster, comme l’introspection des personnages, les passés qu’ils traînent comme un fardeau. L’écrivain aborde également des thèmes graves, l’antisémitisme et l’inceste entre frères et sœurs.
Certains médias américains estiment qu’Invisible est le meilleur récit de Paul Auster. "J’ai terminé un nouveau roman depuis Invisible, j’espère qu’il sera meilleur", s'amuse l’écrivain.