Jennifer Lawrence a été l'une des stars touchée, fin août, par le scandale des photos nues, piratées et publiées sur internet ces dernières semaines. Alors qu'une quatrième série de clichés a été publiée cette semaine, l'actrice a accordé une interview au magazine américain Vanity Fair, dont l'édition de novembre sort mercredi en ligne. L'actrice s'insurge, pour la première fois, contre ce qu'elle a vécu comme une grave violation de son intimité.
"Le fait que je sois une actrice, une personnalité publique, ne signifie pas que j'ai demandé à ce que ça m'arrive ! Ça ne fait pas partie du job ! C'est mon corps, et ça devrait être mon choix, et le fait que ça n'ait pas été mon choix est absolument écœurant", a déclaré l'actrice au magazine américain. "J'ai du mal à croire qu'on vive dans un monde comme celui-là", s'est-elle indignée. A l'époque de la publication, la star, qui explique aussi avoir "eu peur" pour sa carrière, affirme avoir tenté d'écrire un communiqué, sans trouver les mots. "Chaque chose que j'écrivais me faisait pleurer ou me mettait en colère. J'ai commencé à écrire une lettre d'excuse, mais je n'ai aucune raison de m'excuser ! J'étais en couple pendant quatre ans, notre relation était aimante, saine et formidable. C'était aussi une relation à distance. Donc soit ton petit ami regarde du porno, soit il te regarde toi", a révélé l'actrice très choquée.
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"C'est un crime sexuel." "Les gens qui ont regardé ces photos se rendent coupable d'un délit sexuel. Ils devraient avoir honte d'eux. Même les gens que je connais et que j'aime et qui me disent 'Ah oui, j'ai regardé les photos'. Je ne veux pas me mettre en colère, mais en même temps, je me dis que je ne leur ai pas donné l'autorisation de regarder mon corps nu", explique Jennifer Lawrence. L'actrice condamne plus fermement encore les pirates qui ont volé les photos. "Ce n'est pas un 'scandale'. C'est un crime sexuel. C'est une violation sexuelle. C'est dégoûtant. La loi doit être modifiée, et nous devons changer. Ces sites web sont responsables. Le simple fait que quelqu'un soit sexuellement exploité et violé, et la première idée qui vient à l'esprit de certains est d'en faire un profit. Cela me dépasse tellement. Je ne peux pas imaginer être détachée à ce point de l'humanité".
L'actrice tente de tourner la page. "Le temps guérit tout. Je ne pleure plus à ce sujet", a affirmé Jennifer Lawrence, toujours dans les colonnes de Vanity Fair. "Je ne peux plus être en colère. Et je ne peux pas baser mon bonheur sur le fait que ces gens seront peut-être arrêtés, parce que ce ne sera peut-être pas le cas. Je dois trouver moi-même la paix", a-t-elle confié.
Plus d'une dizaine de célébrités d'Hollywood, victimes de ces fuites, ont menacé d'attaquer Google en justice, l'accusant de ne pas avoir fait assez pour les arrêter.
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