A découvrir cette semaine dans les bacs : des reprises déjantées, du rock pour puristes et un peu de douceur canadienne.
Silence on tourne en rond, Thomas Dutronc. Le fils de Jacques Dutronc et de Françoise Hardy a choisi des thèmes plus personnels et des mélodies plus variées pour son deuxième album. Attaché à un côté "surréaliste" comme il l'a expliqué sur Europe 1, il n'hésite pas à chanter des textes plus légers, inspirés des jeux vidéo sur smartphones. Et même pour évoquer la crise, il conserve sa désinvolture, "y'a plus d'issue, on est foutus, turlututu".
Un monstre à Paris, Mathieu Chedid et Vanessa Paradis. Les deux artistes, qui n'en sont pas à leur première collaboration, signent la bande-originale d'Un monstre à Paris, film d'animation de Bibo Bergeron qui sort le 12 octobre. Vanessa Paradis et Mathieu Chedid prêtent leur voix aux deux personnages du film, Lucille et Francoeur, avec un titre phare : La Seine, hommage au Paris des années 20.
52 reprises dans l'espace, Katerine, Franci et ses peintres. Le très déjanté Philippe Katerine s'attaque au patrimoine musical français avec des choix de titres pour le moins éclectique. "Ma benz", titre culte de NTM, "Capri c'est fini", ou encore le déconcertant "Papayou", du défunt Carlos et "Les brunes comptent pas pour des prunes" : le trublion passe tous ces tubes à la moulinette de sa voix nasillarde, avec des arrangements surprenants.
Metals, Feist. La chanteuse canadienne découverte en 2003 grâce à une publicité pour Apple signe son quatrième album. Ecrasée par sa notoriété nouvelle, elle a cherché l'inspiration dans le silence de la nature, au bord de l'océan, en Californie. De sa voix douce, elle chante des textes doux-amers écrits dans son garage, où elle s'est enfermée à l'automne dernier pour écrire les douze chansons de l'album.
Will the guns come out, Hanni El Khatib. Le Californien d'origine palestino-philippine a choisi de se lancer sur la voie du rock pur et dur. Pas de fioritures donc dans cet album qui revient aux sources et s'inspire des années 50 d'Elvis, avec une touche de punk. Lors du concert de présentation de son album, il a littéralement mis le feu à son ampli, rapporte le L.A. Times. Un signe qui ne trompe pas, pour le quotidien, qui estime qu'il a tout pour devenir une star.