15 dessinateurs et dessinatrices ont œuvré sur cette BD qui s’appelle sobrement Amy Winehouse. Et de la sobriété, il y en aura très peu dans cet album dont on connait douloureusement la fin, mais où on apprend beaucoup, par exemple l’amour d’Amy pour sa mamy Cynthia, ancienne chanteuse de jazz, sur laquelle Glenn Miller a eu des vues. Les cheveux de jais, le regard frondeur, les tatouages fifties et la choucroute capillaire, c’est elle l’inspiration.
>> LIRE AUSSI - La BD déjantée «Les Jeux Folympiques»
Une triste pente descendante
La BD décrit parfaitement le drame crescendo que fut la vie d’Amy, l’eye-liner grossissant au fur et à mesure que sa silhouette maigrissait pour les tristes raisons qu’on sait. Mitch Winehouse, le père absent, résume en déclarant : le meilleur album du 21e siècle, Back to Black, parle du pire salaud que la terre ait porté.
On parle de celui qui entrainé Amy aux enfers, celui qui faisait passer de la drogue dans ses peluches quand elle était cure de désintox... Reste que la BD Amy Whinehouse nous fait encore plus regretter la disparition de cette étoile foudroyante de la soul. En espérant qu’elle ait, en juillet 2011, refermé derrière elle la porte du club des 27.