Pour commémorer les attentats de Charlie hebdo, de Montrouge et de l’Hyper Cacher, qui avaient fait 17 morts en janvier 2015, la ville de Paris prévoit un grand rassemblement place de la République, un an après.
Johnny très touché par les attentats. Pour que le moment soit à la fois émouvant et populaire, la mairie de Paris aimerait faire venir Johnny Hallyday pour qu’il chante son titre "Un dimanche de janvier", qui rend hommage aux victimes de Charlie Hebdo. Les proches du chanteur ne confirment pas la venue de la star, même s'ils confient que l’idée a du sens, tant Johnny a été marqué par les attentats de janvier et de novembre.
Trois plaques commémoratives seront dévoilées. Le rassemblement n’oubliera d'ailleurs pas les victimes des récents événements. Les intervenants rappelleront que, parmi les victimes du Bataclan ou des terrasses, nombreux étaient ceux qui avaient manifesté le 11 janvier. Trois plaques sont, par ailleurs, déjà gravées et seront dévoilées devant Charlie Hebdo, devant l’Hyper Cacher et le long du boulevard Richard Lenoir, là où avait été assassiné le policier Mohammed Merabet.
Une attitude sobre et discrète. Pendant toute la période, le Président et le Premier ministre adopteront une attitude sobre, presque discrète. Il y aura principalement deux temps forts : les vœux aux forces de police dans la cour de la Préfecture, là où François Hollande avait présidé les obsèques des policiers tués. Puis, le 11 janvier, le président de la République réunira plusieurs milliers de jeunes en région parisienne pour tenir un grand discours sur l’engagement.
Retrouvez les paroles de "Un dimanche de janvier" de Johnny Hallyday :
Des millions de regards
Et de larmes à peine essuyées
Des millions de pas sur les boulevards
Un dimanche de janvier
J’avais ta main petite
Dans la mienne recroquevillée
Nos cœurs battaient
De plus de en plus vite
Ce dimanche de janvier
Là, nous avions marché en silence
Au milieu de la foule immense
Et le vent à notre place
Chantait sans fin sur la place
Pour apaiser la peine
De tout un pays soulevé
Nous étions venus
Sans peur et sans haine
Ce dimanche de janvier
Pour garder en mémoire
Nos héros d’encre et de papier
Nous étions restés debout jusqu’au soir
Ce dimanche de janvier
Là, nous avions marché en silence
Au milieu de la foule immense
Et le vent à notre place
Chantait sans fin sur la place
Mais depuis dans nos villes
Et nos villages fatigués
Ô dis-le moi que nous reste-t-il ?
Du dimanche de janvier
Que reste-t-il
De ce dimanche de janvier ?
Mais que reste-t-il
De ce dimanche de janvier ?
Oh que reste-t-il
De ce dimanche de janvier ?