50 ans que Marcel Pagnol nous a quitté, et s’il fallait une preuve que la magie opère toujours, la voici : ce jeudi sort César en bande dessinée. Elle vient conclure la célèbre trilogie : Marius, Fanny, César. En fait c’est toute une collection Marcel Pagnol qui a trouvé son public : vingt bandes dessinées ont déjà été publiées depuis 2017, 400.000 ventes en tout.
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Trésors cachés
Les raisons du succès : un tiers de soleil, un tiers de truculence, un tiers de suspense et un tiers de talent aussi, celui de Nicolas Pagnol. Le petit-fils né un an avant la disparition de Marcel surveille admirablement bien le précieux patrimoine comme la bouillabaisse sur le feu, et ça marche.
"C'est-à-dire que vous avez des bédéphiles qui ne connaissaient pas spécialement Marcel Pagnol qui apprennent à le découvrir, et des enfants qui découvrent Marcel Pagnol avec les bandes dessinées. Car malheureusement, la jeunesse actuelle lit de moins en moins de romans. Un enfant va vouloir le dernier manga. Les parents vont dire 'oui, mais tu vas aussi lire ça'", explique-t-il.
Une autre BD vient d’ailleurs de sortir de Pagnol, c’est Gaby ou la belle et l’argent. Écrite à l’origine sous forme de pièce de théâtre, elle est inédite. C’est son petit-fils qui l’a trouvé dans les archives de Pagnol, dactylographiée, agrafée. Vous imaginez son émotion, et la vôtre aussi surement quand vous la lirez. Avec un peu d’étonnement aussi, car dans le style elle ressemble plus à du Audiard qu'à du Pagnol… Marcel n’a donc définitivement pas fini de nous étonner.