Ils sont encore quatre en lice. Yannick Haenel pour Tiens ferme la couronne (Gallimard), Véronique Olmi pour Bakhita (Albin Michel), Eric Vuillard pour L'ordre du jour (Actes Sud) et enfin Alice Zeniter pour L'Art de perdre (Flammarion). Le 6 novembre prochain, l'un de ces livres - et son auteur - recevra le prix Goncourt 2017. Dans Bonjour la France sur Europe 1, le président de l'Académie Goncourt, Bernard Pivot, évoque cette distinction.
"Je suis incapable de vous dire qui gagnera". "Le plus prestigieux prix dans le monde est le Nobel de littérature. Mais après, c'est le prix Goncourt, qui est connu et apprécié dans beaucoup de pays", explique Bernard Pivot. "Le livre qui reçoit le Goncourt est traduit dans une trentaine de langues", rappelle-t-il.
Quand on se penche sur l'histoire, on retrouve parmi les lauréats des auteurs évidemment renommés : Marcel Proust (1919), André Malraux (1933), Simone de Beauvoir (1954), Romain Gary (1956), Patrick Modiano (1978) ou encore Marguerite Duras (1984). Lundi prochain, un(e) écrivain(e), parmi les quatre finalistes, rejoindra cette longue liste impressionnante. "Très franchement, je suis incapable de vous dire qui gagnera parmi les quatre. Ils ont chacun leur chance", confie Bernard Pivot. "Cette année, ce sont quatre livres très différents, avec leur vertu et leur qualité."