Révélé au grand public, avec son compagnon de route Yvan Le Bolloc'h, grâce à Caméra café, Bruno Solo enchaîne désormais les projets au théâtre et au cinéma, parfois dans un registre en dehors de la comédie. Chez Anne Roumanoff jeudi, le comédien confie qu'il ne serait pas contre tourner davantage au cinéma, mais il manque de propositions qui lui conviennent.
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"J’ai refusé beaucoup de choses". Pendant sept ans, personne n'a cru dans le concept de Caméra Café. "On a proposé ce projet aux chaînes et on nous disait 'non'", se souvient Bruno Solo. Un concept qui a fini par être accepté et qui a connu un grand succès, avant de s'exporter dans le monde entier, plaçant le comédien dans une situation confortable. "Suffisamment pour décider de ce que j’avais envie de faire et ne plus faire", explique l'acteur. Ou quand le confort financier se transforme en liberté artistique. "J’ai refusé beaucoup de choses. (...) Être libre coûte cher", indique Bruno Solo.
"J’aime bien les comédies dans lesquelles il y a du fond". Bruno Solo a notamment rejeté des idées artistiques dans lesquelles il ne se retrouvait pas. "Le fait de refuser à plusieurs reprises certains films, on considère alors que vous n’avez plus envie de faire de cinéma, alors que ce n'est pas le cas, mais on ne me propose pas nécessairement le cinéma que je souhaite faire", confie le comédien.
L'acteur déplore notamment la présence de comédies qu'il juge "paresseuses" ou "qui tirent le public vers le bas". "J’aime bien les comédies dans lesquelles il y a du fond et je pense même à des comédies très populaires", détaille-t-il. Bruno Solo glisse ainsi qu'il aimerait beaucoup jouer dans les films d'Olivier Nakache et Éric Toledano, ou encore dans les comédies de Pierre Salvadori.