On le connaît pour sa série télévisée Caméra café, il a joué dans La vérité si je mens !, Brèves de comptoir et raconte l'Histoire dans la série historique et documentaire "La guerre des trônes" sur France 5. L'acteur, réalisateur et scénariste Bruno Solo est en ce moment à l'affiche de 10 ans après au théâtre de Paris. Dans cette pièce de David Foenkinos, il incarne Pierre, un assureur au cœur d'un triangle amoureux assez ambigu qui revient voir son meilleur ami dix ans après que celui-ci ait séduit la femme de sa vie. Vendredi, dans l'émission de Philippe Vandel "Culture Médias" sur Europe 1, Bruno Solo a expliqué l'importance que pouvaient avoir les activités artistiques en cas d'épreuves personnelles.
"Pouvoir jouer un autre m'aidait"
Moi, quand j'ai perdu mon papa, j'étais sur scène et le fait de pouvoir jouer un autre chaque soir m'aidait à traverser ce moment", a-t-il confié. ""Je ne dis pas que quand le rideau se baissait je ne m'effondrais pas, mais savoir que je pouvais être aidé par le fait d'être un autre, de pouvoir exprimer ma douleur, eh bien c'est merveilleux."
En cela, a estimé l'acteur, les artistes ont de la chance. "Traverser une dépression c'est terrible pour qui que ce soit. La chance qu'on a, lorsqu'on est artiste, c'est de pouvoir en faire quelque chose, de pouvoir l’exprimer. Et c'est sans aucun doute une chance que les artistes ont par rapport à d'autres qui doivent traverser les choses de manière plus violente, plus anonyme, sans nécessairement pouvoir l'exorciser, sans que ça ne se sache, si ce n'est dans l’entourage familial."
"Traverser une dépression c'est terrible"
Bruno Solo a notamment été très touché par les chansons de Royal, le nouvel album de la chanteuse Ayo, écrites pendant et après une dépression de la jeune femme. "Faire de cette douleur quelque chose comme ça, c'est une chance merveilleuse. Même si on a traversé ces moments-là, c'est une chance extraordinaire", a estimé le comédien.