Cinq chansons de Jacques Brel peu connues, mais magnifiques

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Jacques Brel est mort il y a 40 ans, le 9 octobre 1978. © UPI / AFP
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A l'occasion du 40ème anniversaire de la mort du chanteur, Europe 1 vous propose de (re)découvrir cinq de ses chansons. Si elles n'ont pas été de grands succès commerciaux, elles n'en restent pas moins étonnantes, voire bouleversantes.

Il est mort le 9 octobre 1978. Mais 40 ans après sa mort, l'oeuvre de Jacques Brel nous épate encore. A l'occasion de cet anniversaire, alors que dans les librairies les ouvrages d'hommage sont foison et qu'un coffret intégral en 21 CD est disponible dans les bacs, Europe 1 a décidé de mettre un coup de projecteur sur cinq de ses chansons. Ne figurant pas parmi ses plus grands succès, elles sont pourtant des bijoux de poésie ou d'humour. 

Mon enfance

Mon enfance est le premier titre de l'album Jacques Brel 1967, sorti une année après ses adieux à la scène. Il y décrit avec une grande sensibilité les sentiments à fleur de peau de l'enfance et de l'adolescence. 

 

L'amour est mort

L'histoire de ce titre est particulière : il n'a été dévoilé au public qu'en 2003. Jacques Brel avait en effet demandé à sa famille de ne pas le publier, comme d'ailleurs quatre autres chansons (Mai 40, Avec élégance, La cathédrale et Sans exigences). Mais la veuve de l'artiste, Miche Brel, décide finalement de les dévoiler, pour le plus grand plaisir des fans. Ces titres inédits ont été ajoutés à son dernier album sobrement intitulé Brel, sorti en 1977. L'artiste belge y confirme qu'il est bien un poète de l'amour, que ce dernier soit à ses débuts passionnés ou bien en fin de vie. 

 

Les prénoms de Paris 

Du "soleil qui se lève" au "Paris tout gris" en passant par un "Paris merveilleux", le rythme de cette chanson, présente dans l'album Marieke sorti en 1961, s'accélère en suivant une histoire d'amour dans les rues de la capitale. C'est Paris que Jacques Brel avait rejoint pour échapper à la cartonnerie familiale et lancer sa carrière au début des années 1950.

 

La Dame patronnesse

Sortie en 1959 dans l'album La valse à mille temps, La Dame patronnesse fait partie de la veine des chansons anticléricales, comme la plus connue Les bigotes. Dans ce titre, la critique revêt, comme souvent chez Brel, les habits de la moquerie.

 

Les filles et les chiens

Les filles et les chiens, avec ses mots simples, ses rimes courtes et percutantes, comparent avec humour et émotion la compagnie de sa moitié avec celle du meilleur ami de l'homme. Petit extrait : "les filles, c'est beau tant que ça peut, c'est beau comme l'adieu et c'est beaucoup mieux. Mais les chiens, c'est beau comme des chiens et ça reste là à nous voir pleurer".