Andy White, le "cinquième Beatles", est mort, a fait savoir la BBC mercredi. "Il pouvait légitimement être surnommé ainsi, tout comme d'autres musiciens, Pete Best, Stuart Sutcliffe notamment", souligne le journaliste. Mieux vaudrait en effet parler des "cinquièmes" Beatles. Car la liste est longue, à bien y regarder.
Les musiciens "cinquièmes" Beatles. Quatre musiciens ont tour à tour joué en concert avec les Beatles, le bassiste Stuart Sutcliffe, les batteurs Pete Best mais aussi, de manière plus sporadique, Jimmy Nicol, et Billy Preston. Ce dernier manque même d'intégrer vraiment le groupe en 1969, poussé par John Lennon. Un autre prétendant au titre ? Klaus Voormann, ami du groupe et collaborateur notamment pour la pochette en noir et blanc de l'album Revolver récompensée d'un Grammy Award. Chaque Beatle y est dessiné à la main à une époque où l'on est plutôt habitué à une photo de groupe.
Les assistants, les managers. Derek Taylor, attaché de presse et confident des Beatles mais aussi Neil Aspinall, ami d'enfance, musicien et manager des débuts, sont parfois cités. Brian Epstein, manager des Beatles de 1962 à sa mort en 1967, est peut-être l'un des plus légitimes à porter ce titre. C'est lui qui a en effet décroché les premiers contrats. Paul McCartney a d'ailleurs dit de lui : "si quelqu'un a été le cinquième Beatle, c'était Brian". Mais George Martin pourrait au moins autant que Brian Epstein prétendre au surnom tant convoité. Non seulement il a engagé les Beatles sur son label "Parlophone", en 1962, alors que le groupe vient d'essuyer plusieurs refus, et a aussi été leur producteur du début à la fin de leur carrière. Mais George Martin a surtout eu un grand rôle sur leurs influences, supervisant également tous les enregistrements.
Les "faux" cinquièmes Beatles. D'autres personnalités ont été ainsi baptisées pour le clin d'œil ou pour plaisanter. Ed Rudy, seul journaliste à accompagner le groupe durant sa première tournée américaine, prend le titre de "cinquième Beatles" pour avoir eu le privilège de les côtoyer. Plus éloigné, le footballeur-star George Best acquiert une telle notoriété dans les années 60, qu'il se fait surnommer ainsi en clin d'œil à la "Beatles Mania" qui déplace des hordes de fans.