Il ne porte pas Donald Trump dans son cœur. Invité du "Grand journal du soir" ce mardi afin d'expliquer pourquoi il n'a pas choisi, comme d'autres mastodontes du livre français, de sortir un nouvel ouvrage après le confinement, Marc Levy qui vit à New-York depuis 2008 a été interrogé sur la gestion de crise du coronavirus par le président américain. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est en total désaccord avec la façon de faire du locataire de la Maison-Blanche.
Donald Trump "ne gère que son égo"
"Il n'y a eu aucune gestion de la crise par Donald Trump", affirme d'emblée l'auteur de Ghost in love. "Il ne gère que son égo et il n'y a chez cet homme aucune humanité, aucune empathie. Hier [lundi, ndlr] était un jour férié au États-Unis, le Memorial Day, durant lequel on célèbre les morts tombés au combat, mais c'était aussi les 100.000 décès recensés du coronavirus dans le pays. Et Donald Trump a passé sa journée à jouer au golf tout en insultant un vétéran parce qu'il est démocrate. Donc la dernière chose que l'on peut lui attribuer, c'est de gérer quoi que ce soit, à part ce qui peut lui rapporter de l'argent, du pouvoir ou de l'égo."
Marc Levy : "Donald Trump ne gère que son ego et sa personnalité. Il n'y a chez cet homme aucune humanité." pic.twitter.com/FcTkVKuBxt
— Europe 1 (@Europe1) May 26, 2020
"Cette année, je prépare quelque chose de plus important"
Cette parenthèse politique achevée, Marc Levy est revenu sur l'actualité littéraire en expliquant donc pourquoi son nom ne figurera pas sur la couverture d'un livre avant quelques temps. "Cette année, je prépare quelque chose de plus important, c'est une surprise qui nécessite un gros travail, donc j'avais prévu de prendre le temps de l'accomplir. C'est peut-être l'avantage d'avoir écrit 20 livres, il n'y a pas d'obligation ni de contrainte."
D'ailleurs l'auteur à succès précise qu'il "n'aurait de toute façon pas eu envie de sortir un roman maintenant", puisqu'une "grande partie de la joie de [son] travail est de la partager avec [ses] lecteurs". Une chose naturellement impossible alors que les gestes barrières et la distanciation physique sont toujours de rigueur en France, deux semaines après le début du déconfinement.