The Lobster, le nouveau long métrage du cinéaste grec Yorgos Lanthimos après Dogtooth (Canine), Prix "Un Certain Regard" en 2009, a été présenté en compétition officielle, vendredi. Colin Pharrell y partage l'affiche avec Léa Seydoux. Bruno Cras, le monsieur cinéma d'Europe 1, nous donne son avis.
The Lobster: Dans le futur, les humains doivent trouver un conjoint sinon ils sont changés en animaux. Une fable insolite peu convaincante.
— Bruno Cras (@brunocras) May 15, 2015
Le pitch. Dans un monde où les hommes ont quarante-huit heures pour trouver l'âme sœur, sous peine de se voir transformés en animal, le héros choisit de devenir un homard, qui lui rappelle la mer et qui vit 100 ans. Mais celui-ci parvient finalement à déserter et rejoint "les Solitaires", un clan de rebelles dirigés par une femme qui interdit à quiconque de tisser un lien amoureux.
Un "conte insolite" mais "peu convaincant." Très ordinaire, sans charme, c'est un Colin Pharrell "méconnaissable" qui joue le premier rôle au côté d'une Léa Seydoux transformée en chef des "Solitaires". The Lobster, film "à l'humour noir" et "insolite" parle d'une société "totalitaire" où l'amour est "toujours soumis aux codes", décrit Bruno Cras. Pour notre journaliste, ce "conte" est "peu convaincant". "On ne saisit pas vraiment l'enjeu du film", déplore-t-il.