Onze ans après Les beaux gosses de Riad Sattouf, qui l'a révélé au grand public, l'acteur Vincent Lacoste est à l'affiche d'un nouveau film, aux côtés d'Emmanuelle Devos et Christophe Lambert : Mes jours de gloire d'Antoine de Bary, qui sort en salles mercredi. Au micro de Nathalie Lévy, il a expliqué, la veille de sa sortie, pourquoi il se sent "proche" de ce film.
Avec Mes jours de gloire, Vincent Lacoste opère presque un retour aux sources. Dans le rôle d'Adrien, personnage principal du film qu'il décrit comme "un ex-enfant star qui n'a plus aucun succès", on reconnaît Hervé, héros des Beaux gosses mal dans sa peau et maladroit. Cette fois, Vincent Lacoste n'incarne non pas un adolescent nonchalant mais un jeune adulte en quête de célébrité. Adrien a connu le succès "quand il avait dix ans avec un film qui s'appelle Le P'tit Bidule", explique l'acteur désormais âgé de 26 ans. Et, pour retrouver la gloire d'antan, les possibilités les plus hasardeuses sont envisagées : Adrien "essaye de se relancer dans le monde du cinéma en passant des casting pour le biopic du Général de Gaulle", résume Vincent Lacoste.
Crise identitaire
Avec un tel personnage, Vincent Lacoste assume encore une fois d'interpréter "une famille de personnages un peu loosers, nonchalants". Mais c'est moins Adrien que le scénario qui semble avoir convaincu Vincent Lacoste. "C'est un film dont je me sens proche et que j'aime beaucoup parce que j'ai l'impression qu'il évoque des problèmes que beaucoup de gens peuvent avoir aujourd'hui : ressentir une espèce de pression avant d'entrer dans la vie active et de choisir ce qu'il veulent faire", affirme l'acteur. Il s'agit donc, selon lui, "raconter un passage à l'âge adulte par une chute, raconter le mal que l'on peut avoir à se trouver et à comprendre qui l'on est".
Comme dans les Beaux Gosses, tous les aspects de la vie sont évoqués, sans tabou. "Adrien a des problèmes dans toutes les strates de sa vie : d'ordre sexuel, il n'arrive pas à trouver l'amour, à communiquer avec ses parents, il n'a pas de travail, pas d'argent", explique Vincent Lacoste. Comme pour représenter, selon lui, "les craintes de tout le monde".