Malgré ses 40 millions d'entrées en France tous films confondus, Dany Boon n'avait jamais été césarisé. Ce sera chose faite le 2 mars avec les nouvelles règles des César qui accordent un César du public au film français ayant fait le plus d'entrées dans l'année. Ce sera donc Raid dingue qui sera récompensé. Son prochain film, La ch'tite famille, en salles le 28 février, promet encore de faire de bons résultats au box-office. Le réalisateur était pour l’occasion l'invité de l'émission Un dimanche de cinéma.
"La réalité revient comme un boomerang". Dans son nouveau film, Dany Boon, également acteur, joue le rôle d'un designer snob qui a réussi à Paris, qui a gommé toutes ses origines ch'tis, jusqu'à faire disparaître son accent. Il dit partout où il va qu'il est orphelin sauf qu'un jour toute sa famille débarque au palais de Tokyo. "La réalité revient comme un boomerang", aussi vite que l'accent. "Il y a des scènes de comédie fortes et il y a des moments d'émotion parce que ça parle de la famille", décrit l'acteur.
"Ma mère s'en fout que je sois connu". Lui-même diplômé d'arts graphiques, Dany Boon a mis de lui dans son personnage. "La confrontation entre un monde parisien et un monde ch'ti prolo, c'est ce que je connais, mais j'assume totalement. Je suis ravi même d'emmener ma mère à l'Elysée pour la projection de Bienvenue chez les Ch'tis. Le film parle de ça, du rapport qu'on a à nos parents, du fait qu'on reste toujours les enfants de nos parents. La plus grande fierté de ma mère, c'est que je sois resté gentil, poli, au-delà de la notoriété. Elle s'en fout que je sois connu."
Entre Bienvenue chez les Ch'tis et La Ch'tite famille, dix ans se sont écoulés. "Je voulais arriver avec une autre histoire et ne pas décevoir, faire rire les gens avec le Ch'ti et émouvoir. Quand on a de l'émotion et que ça nous touche, qu'on pleure et que derrière on rit, ça donne de l'épaisseur. Je me bats pour faire rire et émouvoir", conclut Dany Boon.
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