Millénium 4 : David Lagercrantz "a fait des cauchemars" pour l'écrire

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Caroline Roux avec V.D.M , modifié à
SORTIE LITTÉRAIRE - L'auteur du quatrième tome de "Millénium" David Lagercrantz était l'invité d'Europe 1, lundi matin. 

Depuis jeudi dernier et la sortie du Tome 4 de la trilogie "Millénium" ("Ce qui ne me tue pas"), son auteur David Lagercrantz est devenue une véritable star. Tantôt critiqué tantôt glorifié par les fans, il a avoué lundi matin sur Europe 1 avoir été "absolument terrifié à l'idée d'écrire ce livre". 

"Le plus grand défi de ma vie". "J'ai fait des cauchemars de Lisbeth Salander (l’héroïne de la trilogie Millenium, ndlr) qui me poursuivait en me disant que ce que j'écrivais ne lui correspondait pas", confie David Lagercrantz. "C'est le plus grand et le plus excitant défi que j'ai eu à relever dans ma vie"

Millenium-4

Une pression dure à gérer. La sortie de ce Tome 4 (voir ci-contre) est un événement mondial. Il est sorti jeudi dernier dans 25 pays. Il a été imprimé à 2,7 millions d'exemplaires, après les 80 millions vendus pour les trois premiers tomes. Forcément, l'attente des fans de la trilogie est aussi au rendez-vous. "Je savais bien que si je n'étais pas à la hauteur, tout le monde me tomberait dessus", explique David Lagercrantz sur Europe 1.

Pour écrire ce quatrième volet de la série, l'auteur qui avait auparavant écrit une biographie du footballeur Zlatan Ibrahimovic s'est surtout inspiré des écrits de Stieg Larsson, le créateur de "Millénium". "Je l'ai lu, relu et encore relu pour essayer de comprendre ses codes. J'avais parfois l'impression qu'il regardait par-dessus mon épaule. J'avais beaucoup de pression au début. Et puis, je me suis progressivement lâché". 

Au cœur d'une violente polémique. "Ma vie est devenu totalement surréaliste", reconnaît David Lagercrantz. "Je suis interviewé jour et nuit. Je suis au coeur d'une polémique très violente, on me traite de criminel pour avoir écrit ce quatrième tome. A contrario, on me couvre d'éloges. Je suis un peu devenu bipolaire en ce moment". Et de conclure : "c'est parfois dur à supporter".