Alice Ferney nous raconte l’histoire d’une enseignante qui s’investit sans compter auprès de jeunes en difficulté, au risque de faire naître la rumeur. En lisant Deux innocents, on s’interroge sur l’importance de notre rôle auprès des autres et sur la complexité des relations sociales. Les thématiques de l’engagement et de la sincérité humaine sont au cœur du roman, et résonnent avec les valeurs humanistes défendues par GMF.
Une histoire inextricable
Claire, 50 ans, est enseignante et travaille dans un établissement associatif aux côtés de jeunes en difficulté. Elle s’investit pour les aider à retrouver une place dans la vie active. Un jour, elle rencontre Gabriel, un garçon timide et mal dans sa peau. Claire le soutient, l’écoute, ils font tous deux plus ample connaissance, jusqu’à devenir tactiles l’un avec l’autre ou à s’envoyer des sms… il n’en fallait pas plus pour que la relation, en apparence innocente, devienne ambigüe. Alors, c’est la chute. Elle est brusque, vertigineuse, la justice s’en mêle et l’héroïne perd ses repères, entre malentendus et fatalité.
L’innocence coupable
Alice Ferney aborde sa démarche d’écriture avec l’empathie comme moteur. En se mettant à la place de chaque personnage, elle interroge la complexité de chacun d’entre eux et confronte leurs enjeux respectifs. Jusqu’où peut mener le déni de tendresse ? Où est la justice, où est la jalousie ? Deux innocents évoquent la place cruciale des enseignants dans la vie des élèves, et mettent en exergue le rôle de l’affection pour se construire correctement, progresser et s’émanciper.
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