Pour le premier concert depuis plus de dix ans au Parc des Princes, l'artiste français DJ Snake, fervent supporter du Paris Saint-Germain, a enflammé samedi le jardin de son enfance devant plus de 60.000 spectateurs. Deux ans après avoir fait vibrer la Paris La Défense Arena, l'artiste français le plus écouté dans le monde a de nouveau fait la démonstration de sa popularité dans l'enceinte de son club de coeur, répétant des "Ici, c'est Paris !" (slogan des supporters parisiens) sur scène.
"Ambassadeur non officiel" du PSG
Une forme de consécration pour l'artiste qui fête lundi ses 36 ans, William Grigahcine de son vrai nom. L'enfant du Val-d'Oise, devenu selon ses propres mots l'"ambassadeur non officiel" du PSG, a su exporter sa passion du foot et sa musique électro aux quatre coins du monde.
"Depuis tout petit, je viens dans ce stade supporter mon équipe de foot et se retrouver ce soir pour un concert solo chez moi, dans cette ville, c'est un truc de +ouf+", a-t-il lâché, micro à la main entre deux morceaux. "Turn down for what", "Lean on", "Taki taki"... Pendant plus de deux heures, DJ Snake a proposé ses titres les plus populaires dans une mise en scène soignée, entre jeux de lumières et feux d'artifice.
Sans parler de "Disco Maghreb", son dernier titre, dont le clip tourné en Algérie a enflammé la toile avec plus de 20 millions de vues sur YouTube à peine douze jours après sa diffusion. Plusieurs invités de marque ont rythmé la soirée comme Omar Sy dans le rôle de l'ambianceur de luxe pour faire danser le Parc avec un nouveau slogan: "Ici c'est Snake City !"
Présence de David Guetta
Dans une ode à la France multiculturelle qu'il souhaite "représenter" dans le monde, DJ Snake a aussi invité le chanteur algérien Cheb Khaled, qui a interprété son tube "Aïcha". Cet hommage aux "anciens" qui l'ont inspiré ne pouvait se faire sans la présence de David Guetta, "la légende qui nous a ouvert tant de portes" dixit DJ Snake, ou encore la star belge Stromae.
"Sans David (Guetta), il n'y a pas de Snake", a-t-il souligné, avant de conclure son bouquet final par son tube "Let me love you".