C'est le grand jour. Dunkerque, l'un des films les plus attendus de l'été, arrive dans les salles françaises ce mercredi. La nouvelle réalisation de Christopher Nolan, à qui l'on doit déjà "Inception" ou "Interstellar", raconte l'opération Dynamo qui avait pour but d'évacuer 400.000 soldats français et britanniques, encerclés par les Allemands en 1940.
Décors réels. La grande force de ce film, c'est d'avoir été tourné en 70 mm, c'est-à-dire sur pellicule. Une grande partie des scènes se déroule donc dans des décors réels. Les soldats, incarnés par 1.500 figurants, attendent d'être secourus sur la vraie plage de Dunkerque, les pieds dans le sable. Cela a d'ailleurs posé problème au moment du tournage car il a fallu tenir compte des marrées. Les bateaux faits de bois et d'acier qui viennent les sortir de ce piège existent eux aussi réellement.
L'ennemi allemand, quant à lui, n'apparaît dans le film que sous la forme d'avions de chasse qui bombardent en continu. Le réalisateur explique qu'il n'a pas voulu montrer les soldats allemands en chair et en os car son objectif était davantage de faire un film de survie plutôt qu'un film de guerre. "C'est impossible pour nous d'imaginer ce qu'ont vécu ces soldats avec le temps qui joue contre eux et l'ennemi qui se rapproche", explique Christopher Nolan.
Bande son signée Hans Zimmer. Autres forces de "Dunkerque" est que le film comprend peu de dialogues, une bande-son très présente signée Hans Zimmer et un chronomètre qui défile. Le spectateur est invité à suivre le destin d'un aviateur anglais, d'un marin amateur et d'un jeune soldat français qui se cache parmi les Anglais. Pour résumer "Dunkerque", il s'agit d'un très grand film d'action, humain et terriblement oppressant.