C’est le guitariste le plus primé au monde. Thibault Cauvin apparaît comme un éternel émerveillé, boulimique de projets. Plus de 1.000 concerts donnés dans le monde entier, une autobiographie, des albums sur les villes, les musiques de film… Cet ambassadeur de la guitare baroudeur s’attaque désormais à Jean-Sébastien Bach.
Une musique qu'il veut universelle
"Bach lui-même revendiquait que sa musique était universelle, qu'elle pouvait être jouée par tous les instruments, qu'elle pouvait voyager. Et moi, c'est tout à fait ma philosophie", glisse-t-il au micro d'Europe 1. "Et donc j'ai pris un plaisir fou à apprendre ses partitions incroyables qui sont un peu comme des cartes au trésor et à les remanier subtilement pour qu'elles deviennent naturelles à la guitare."
Et ça marche. Sorti il y a quelques semaines, le disque s’arrache, devançant même certains artistes comme Lomepal. "Je me revois dans ma chambre en banlieue bordelaise, à 12 ans, jouer de la guitare et maintenant la voir rayonner partout, ça m'enchante", poursuit-il. Guitare sur le dos, Thibault Cauvin parcourt les routes de France pour une tournée, qui s’achèvera à Paris en décembre par des concerts à la bougie. Bach l’aurait-il assagi ?