Enora Malagré, comédienne de théâtre : "Je fais exactement ce qui me plaît désormais"

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Aurélie Dupuy
Éloignée des plateaux de C8, elle joue désormais au théâtre. Et interviendra dans une émission sur l'Europe aux côtés de Stéphane Bern avant les élections.
INTERVIEW

Elle était connue en tant que chroniqueuse télé, mais sa première ambition était de devenir comédienne, en témoignent ses études au cours Simon. A 38 ans, Enora Malagré renoue avec ses premières amours puisqu'elle joue dans la pièce de Feydeau, La dame de chez Maxim. Elle a confié ses émotions et projets au micro d'Europe 1.

"J'aimerais beaucoup continuer". Dans cette pièce qu'elle rapproche du film Very bad trip, elle joue la Môme Crevette, danseuse du Moulin rouge. "C'est l'histoire d'un mec qui rentre complètement ivre d'une soirée, qui s'était endormi sous son canap' et lorsqu'il se réveille, sa maîtresse, danseuse du Moulin rouge, dort avec sa propre bonne femme", raconte-t-elle. "J'aimerais beaucoup continuer à faire la comédienne (...) Je fais vraiment exactement ce qui me plaît désormais", glisse l'ancienne acolyte de Cyril Hanouna, qui se déclare "insoumise à vie" et qui pense être "capable de tout, surtout du pire".

Entendu sur europe1 :
On est quand même sur une planète qui part un peu en cacahuète et vire vers un bord qui ne me plaît pas et m'effraie

L'Europe avant les élections. Mais le pire ne devrait pas être au programme de son nouveau projet télé. Dans le contexte des élections européennes à venir en mai 2019, elle participera à l'émission de Stéphane Bern, Bons baisers d'Europe. Pour l'émission, elle a parcouru le continent, de Munich à Charleroi en passant par Séville. Après les voyages, "nous revenons en plateau et nous rendons compte de ce que nous avons vécu", indique Enora Malagré, qui estime avoir été recruté pour sa qualité de "grande voyageuse" connue de l'animateur.

"Plus que le feu au lac". Côté politique, bien qu'elle n'ait pas toujours voté, elle assure qu'elle n'y manquera pas cette fois. "Il y a plus que le feu au lac. La lac a une couleur maronnasse. J'en ai vraiment pris conscience en me baladant. Et puis, il y aussi ce qui s'est passé au Brésil (l'élection à la présidence de Jair Bolsonaro, d'extrême droite, ndlr.) On est quand même sur une planète qui part un peu en cacahuète et vire vers un bord qui ne me plaît pas et m'effraie", explique-t-elle, avant de s'avouer également angoissée face au réchauffement climatique.