Invité de Ceci dit, sur Europe 1, l'ancien international français se livre à Philippe Vandel, quelques jours après la sortie de Mon Carnet, aux éditions Flammarion.
"C'est un best-of des trucs que je fais dans les aéroports, dans les trains". La société, la politique, le football, la religion, depuis la fin de sa carrière professionnelle en 1997, Éric Cantona continue de donner son avis sur tout et il le fait encore, de manière plus intime, à travers la sortie d'un carnet de dessins. "Ça ressemble à tous les carnets que je fais. C’est comme si on avait mon carnet dans sa poche", décrit l'ancien sportif. À l'intérieur, des dessins avec des légendes, minimalistes, parfois potaches et d'autres fois plus réflexifs. "C'est un best-of des trucs que je fais dans les aéroports, dans les trains", décrit-il.
"C’est quoi l’intelligence ?". Si Éric Cantona vit actuellement au Portugal, l'acteur garde toujours un œil sur ce qui se passe en France. Lors de la sortie du livre, Un président ne devrait pas dire ça..., de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, il avait peu goûté cette phrase de François Hollande au sujet des footballeurs : "La Fédération, ce n’est pas tellement des entraînements qu’elle devrait organiser, ce sont des formations. C’est de la musculation de cerveau".
"C’est comme dire que jouer au football n’était pas une forme d’intelligence", déplore Éric Cantona. "Mais c’est quoi l’intelligence ? Qui a décidé que l’intelligence, c’était de lire des livres ? Anticiper le mouvement des adversaires et de ses coéquipiers en un dixième de seconde, il me semble qu’il faut un minimum d’intelligence", argumente l'ancien "King" de Manchester United.